Aujourd'hui une question...
Par Mag le jeudi 18 octobre 2007, 17:36 - Pour changer - Lien permanent
A partir de combien d'exemples concrets pouvons-nous tirer des conclusions?
Ok je précise un peu plus ma question.
Comment une petite femme avec un petit f peut-elle parler de l'Homme avec un grand H (sous-entendu les relations humaines)ou de l'homme avec un petit h sans passer pour "Dieu" ou encore une féministe frustrée?
Delà ma question, combien faut-il de témoignages, d'expériences de vie pour tirer des conclusions?
Commentaires
Ca dépend du contexte.
Il suffit de mettre une seule fois sa main au feu pour en conclure que ca brûle.
je suis d'accord.... ce qui touche au physique n'a besoin que d'une seule fois ; mais ce qui tiens du relationnel est hautement plus compliqué à mon avis. Les sentiments sont quelque chose de tellement difficiles à cerner que je pense que c'est au fil des expériences que les conclusions s'affinent
@beb dans les relations humaines la règle c'est "chaque feu brule différemment"...
Dans l'absolu, pour pouvoir tirer des conclusions justes il faudrait faire l'expérience de la totalité des situations. Dans la pratique, on tire des conclusions de ce qu'on connait et on revoit ses conclusions à chaque nouvelle expérience.
Dés le premier exemple on peut tirer des conclusions dans la mesure où on est conscient qu'elles seront toujours fausses et qu'on cherche à les faire évoluer pour les rendre moins malhonnêtes.
Le monde est un tissu d'incompréhensions. Une féministe frustrée, à savoir, qui ne peut pas dire comme elle le voudrait à quelqu'un que c'est ne pas la respecter que de presser son épaule, à la seconde du départ ? Combien pourtant cet homme est prêt à l'entendre, en toute sincérité, et à faire mieux... Je crois qu'on ne vient jamais à bout de la connaissance de l'autre, que l'individu est infini et qu'on peut s'y perdre. Bonne nouvelle, non ?
Je ne comprends pas cette question.
joker...
sinon d'accord avec sev (et dieu sait si ca me fait mal...)
Une seule expérience suffit pour en tirer des conclusions, sachant que ces conclusions n'auront véritablement de sens que pour la personne qui les aura formulées.
La multiplicités des expériences rendra les conclusions d'autant plus justes au fil du temps...
Autrement dit, on ne finit jamais d'apprendre sur soi et sur les autres.
Déjà merci pour vos réponses. Je ferai cela plus souvent.
J'ai déjà une méthode afin de trouver une réponse mais pour moi elle sera par l'image.
Caméra à la main vous allez encore, mes sujets, mes sondés.
Merci merci et encore merci
Je crosi que je vais garder une trace du commentaire d'Isis. Internet c'est fou, ça fait dire des trucs qu'on croyait pas possibles.
@sev:
interdiction de t'en vanter...
J'aime beaucoup ton travail et même si l'on ne se connait pas je me permet de laisser un petit commentaire.A mon sens, la sagesse c'est d'être vieux sans être adulte (brel).A mon sens, conclure c'est finir...Or, rien ne finis jamais! Parlez de l'Homme avec un grand H, ou de la femme sans passer pour une féministe frustrée: et bien tu le fais trés bien je trouve au travers tes photos...Je travaille auprés de jeunes filles handicapés:corps autre, corps abimée...et pourtant, pourtant tout peut arriver!
Parler du corps, parler le corps, c'est parler l'amour...C'est parler la vie. C'est raconté l'homme et les relations humaines. Je crois que les réveurs sont nues...En les déshabillant, on dévoile le monde.Alors déshabille les rêveurs, les fous, les autres, les autrements et tu sauras qu'on ne peux jamais rien conclure des relations humaines...J'aime bien une citation:
Appeler les femmes "le sexe faible" est une diffamation ;
c'est l'injustice de l'homme envers la femme.
Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.
Gandhi
Et j'ajoueterais une des miennes: "La nudité d'un corps et un cadeau de l'âme"
Bravo pour ton travail.
Je te remercie Michaël pour ce commentaire qui m'a beaucoup touchée. Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis et c'est bien parce que rien ne finit que je continue à regarder l'autre et que mon intérêt pour celui-ci ne cesse. Je suis constamment étonnée, interrogée, charmée, passionnée, mais aussi parfois déçue par l'autre corps et je ne peux me passer de ça. Merci.